Soldat Marie Mahut 73e RI
Jeune soldat de la classe 1917, Marie Mahut, originaire des Vosges, arrive au 73e RI le 20/8/1917 à Killem (Nord).
Affecté à la 1ère compagnie, il embarque de suite à destination de Woesten sur le front des Flandres Belges.
En ligne dans le quartier de Bixschoote, il se doit de porter le masque à gaz suite au bombardement d’obus toxiques.
Il est relevé le 14 septembre pour un repos à Guemps dans le Pas de Calais.
Le 3 octobre, il revient en 2e ligne près de Pypegaele dans des conditions difficiles provoquées par la pluie.
Le 30 octobre, il est en repos à Brêmes les Ardres puis en instruction.
Le 6 décembre, il embarque près de Calais pour débarquer à Lillers et stationner à Busnes.
D’étape en étape, Marie traverse Amiens ; le 20, il est à Pont Sainte-Maxence pour cantonner à Maisoncelles dans la région de Meaux.
Voici la nouvelle année ainsi qu’un nouveau départ en direction de l’Aisne dans la région de Maizy et Concevreux.
Le 8 mars, il est en ligne au Temple près de Pontavert déjà connu des Poilus du 73e qui s’y sont battus à maintes reprises durant les années précédentes.
Le secteur de Beaurieux où il se trouve fin avril n’a pas une journée sans blessé ; enfin le 9 mai, il quitte cette région de l’Aisne pour instruction près de Beauvais.
Le 28 mai, il embarque en camion et arrive à Compiègne.
A pied, il arrive à Coeuvres ; il ne le sait sans doute pas : une contre-offensive est en préparation !
En 1ère ligne face à Ploisy, il connaît ensuite l’enfer du bombardement continuel à Dommiers où il est blessé le 4 juin.
Evacué vers l’ambulance, il revient dans la 5e compagnie le 5 juillet.
Le 15 juillet, il prend part aux combats acharnés de Comblizy/Dormans où de nombreux soldats de sa compagnie sont faits prisonniers.
Mémorail de Dormans.
Une fois de plus, Marie est sauf !
Parti en repos près de Montbelliard, il arrive à St-Ulrich en Alsace dans un secteur bien plus calme.
Il participe aux derniers combats dans la région de Bergues sur Sambre le 5 novembre avant d’apprendre que la guerre est terminée à Eppe-Sauvage.
Mes remerciements s’adressent à Madame Caroline Chabert pour le partage de ses documents.