Soldat Jean Robiquet 73e RI
Soldat Jean Robiquet 73e RI
Jeune soldat de la classe 1915, Jean Robiquet rejoint le régiment à Somme-Tourbe dans la Marne.
Il est affecté au 3e bataillon qui cantonne à Courtisols.
Le 28 mars, il embarque en gare d’Epernay à destination de Revigny.
Par étapes, il passe à Neuville/Orne, Hargeville, Rembercourt aux Pots, Ippécourt et Thierville près de Verdun.
Le 3 avril, il arrive aux abris du bois la Dame près de Braquis ; deux jours plus tard, c’est l’attaque mais étant en réserve, Jean n’y participe pas.
Après une période de repos, le régiment au complet arrive à la Croix St-Jean près du village d’Ailly.
Le 5 mai, le combat est engagé dans le bois, les allemands attaquent furieusement et après 18 heures de combat, le 3e bataillon a perdu 9 officiers sur 11 et 520 hommes.
Le 13 mai, le régiment s’est reformé et se met en marche vers Commercy ; le lendemain, le 3e bataillon a embarqué pour débarquer à Vandeuil dans l’Aisne.
Jean arrive dans un secteur qu’il ne connaît pas : celui de Beaumarais où tant d’hommes sont déjà tombés en 1914.
Les positions ne changeant pas, on les améliore jusqu’au 28 juin où le 3e bataillon rejoint Châlons/Vesle puis Prouilly le 2 juillet.
Retour le 15 juillet au bois de Beaumarais avec une situation identique dans un secteur relativement calme.
Ce n’est que le 4 octobre que le 3e bataillon s’installe à la Miette/Choléra lorsque le 6 à 9 heures des torpilles tombent faisant 4 blessés dont Jean et 3 tués.
Evacué vers l’ambulance, nous ne connaissons pas la date de son retour au 73e RI.
Jean est muté au 50e RI le 14 décembre 1915.
Mes remerciements s’adressent à Jean-Marie, petit neveu de Jean.