Caporal Jean-Marie Tissot

Caporal Jean-Marie Tissot.

Originaire de l’Ain et de la classe 1917, Jean-Marie est incorporé au 60e d’infanterie en septembre 1916.

C’est le 5 juin 1917 qu’il rejoint la 3^e compagnie du 73^e au camp de Mailly où le régiment est à l’instruction. Le 12 juin, il quitte le camp en direction de la région de Provins pour un repos.

Le 2 juillet, il débarque à Bergues, le 4, il est en Belgique à Elsendamme à l’ouest de Reninge et revient en repos à Socx le 17.

Le 28 juillet, il est en ligne à Oostvlétéren sous le bombardement et les gaz, le 2 août la compagnie déplore 9 tués. Les pertes sont de 218 blessés et 65 tués au 6 août.

Le 1^er septembre, il est dans le secteur de Bixchoote. Après un repos à Guemps non loin d’Ardres, il revient en ligne le 3 octobre près de Pypegaele dans des conditions climatiques très pénibles.

Le 6 décembre, il cantonne à Busnes, petit village à proximité du front tenu par les anglais puis part en repos près de Meaux.

Le 3 février 1918, il est à Glennes pour effectuer des travaux sur la ligne Concevreux-Maizy et le 8 mars, en 1^ère ligne dans le secteur du Temple près de Beaurieux (Chemin des Dames) sous les bombardements par obus toxiques jusqu’au 13 mai où il embarque en direction de Beauvais pour instruction. Il quitte le 28 mai.

Le 30 mai, il est à Coeuvres après une marche très pénible et le lendemain, il est en 1^ère ligne face à Ploisy.

Le 2 juin, il est en ligne à Vertes Feuilles tandis que le 4, Dommiers est attaqué mais la résistance des hommes du 73^e et du 8^e notamment, empêche l’ennemi d’y entrer.

C’est suite à ces combats que Jean-Marie reçoit une citation à l’ordre du régiment, en voici le texte :

« Fusilier mitrailleur, s’est distingué par une bravoure qui ne s’est pas démentie un seul instant et a contribué à l’échec d’une attaque ennemie en se servant de son arme avec calme et sang-froid ».

Le 11 juin, il est non loin de Laversine, placé en réserve avec son bataillon.

Après une courte période de repos et de reconstitution du régiment, il arrive le 5 juillet à Comblizy mais le 15, un bombardement d’une extrême violence est déclenché, les allemands attaquent en venant du château de Dormans. Le régiment est très éprouvé et à 23 heures, il est retiré.

Jean-Marie est nommé caporal le 17juillet.

C’est ensuite le départ pour la région de Montbélliard et le 23 août, il est en ligne dans le secteur calme de Saint-Ulrich en Alsace qu’il quitte le 12 octobre pour Sacy le Petit où il arrive le 18.

Le 5 novembre, il franchit le canal de la Sambre à l’Aisne en direction d’Eppe-Sauvage mais à Barzy, les mitrailleuses ennemies stoppent la progression. Barzy est pris le lendemain.

Le 9 novembre, il passe à Rainsart puis dans la forêt de Trélon.

C’est à 11 heures le 11 novembre qu’il présente les armes face à l’est  sur la croupe au sud-est d’Eppe-Sauvage.

Je remercie Dominique, son petit-fils, de l’aide qu’il m’a apportée en me faisant parvenir les documents.